Le beau mur d’expression artistique libre dans le quartier populaire de Saint-Blaise
Avec les peintres urbains : Akelo, Diane, Kaed, Louyz, Gino, Prost, Twelth, Paulo, Befa, Mr Depielli
À l’origine de cette fresque : Gino ; qui n’en est pas à son premier coup d’essai pour embellir son quartier. En effet, il avait déjà été à l’initiative d’un « wall of fame », étant un des rares artistes à avoir son portrait de son vivant, avec la complicité de BZT22 et MG La Bomba. Il transforme l’essai par un nouveau mur aux couleurs tricolores, rue de Srebrenica, pour un parti-pris plus politique.
Le propos est différent cette fois, il s’agit ici d’un mur-manifeste pour affirmer le besoin des artistes de s’exprimer. Car, il n’est pas besoin de préciser qu’ils sont depuis une année dans une situation intenable, tant du point de leur liberté de créer (les écrivains exceptés) que du point de leurs revenus.
Le recul des libertés publiques a forcément atteint la liberté de créer, d’autant que les expositions temporaires sont suspendues dans les musées et les fondations, les festivals souvent ajournés, les galeries tenues à des restrictions drastiques ; il est généralement difficile de rencontrer son public.
Aussi le peintre-en-pochoirs, s’est-il assuré le concours de plusieurs représentantes.ts de l’art urbain parisien, avec lesquels il travaille pour « Les Arts fleurissent la ville » association 1901.
La thématique donnée était la musique et la danse, le ballet, avec un code couleur tricolore, pour souligner l’état de sidération dans lequel le milieu culturel est plongé du fait de la crise politique Covid.
Article écrit par : Sigismond Cassidanius